J’ai déjà évoqué, dans mon article sur les virus, les falaises de craie de l’île allemande de Rügen en mer baltique mais je ne les avais jamais vues de près. C’est chose faite et je vous en présente quelques images. Ces falaises, nous expliquait la virologue allemande Karin Mölling, sont l’œuvre conjointe d’une algue marine Emiliania huxleyi, et d’un mégavirus, un Coccolitho-virus (du grec κοκκος «pépin», λίθος «pierre») qui transforme le calcium des algues en carbonate de calcium. Au terme de millions d’années se sont formées ces falaises de craie que l’on peut voir sur l’île allemande. Ou à Douvres. A Rügen, elles sont en plus couronnées d’une très belle forêt de hêtres qui descend par endroits jusqu’à la mer. Elle fait partie du patrimoine forestier mondial de l’Unesco.
Première approche, par bateau
A pied
Caspar David Friedrich
Les falaises de craie ont aussi attiré l’œil du peintre Caspar David Friedrich
Bonsoir Bernard,
Rügen, j’y suis allé plusieurs fois, juste après la » Chute du Mur » (!). C’ était magnifique ; et comme c’était tranquille, alors ! Justement, je crains d’y retourner, d’y trouver un second Sylt…
Quelques petits détails que vous ne mentionnez pas dans votre blog, me semble-t-il. Il existe un endroit de l’île qui revêt un aspect assez étrange : on y trouve des silex troués qui, disent les habitants, portent bonheur (mais en trouve-t-on encore, aujourd’hui ?). Theodor FONTANE mentionne cet emplacement dans son Effi Briest.
Deuxième petite remarque sur un point intéressant. Rügen a une petite soeur danoise, Moen, aussi jolie qu’elle, mais plus petite. Moen vaut vraiment la visite. Günter Grass avait acheté une maison là-bas, en surplomb de la Mer.
Voilà, bonne semaine !
Merci. Et oui, on peut encore, en cherchant bien trouver des « Hühnergötter »