avril 2025 L M M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 -
Pour m’écrire directement : bernard.umbrecht[at]free.fr
-
Articles récents
- Inge Müller (1925-1965): Unterm Schutt / Sous les décombres
- « Les tonalités à la Goebbels sont de retour »
-
Victor Klemperer : » L’anéantissement de Dresde
13-14 février 1945« - Heiner Müller : Die zweite Epiphanie / La seconde épiphanie
- Les universités allemandes quittent la plateforme « X » (anc. twitter)
Commentaires récents
- Claustaire dans Heiner Müller : Die zweite Epiphanie / La seconde épiphanie
- Claustaire dans Becht* or not Becht
- Barthe Gilles dans Dimanche prochain, pour le Nouveau Front populaire
- Catharina dans Dimanche prochain, pour le Nouveau Front populaire
- michel strulovici dans Retour sur la « Pharmacologie du Front national » de B. Stiegler
Archives
- mars 2025 (1)
- février 2025 (2)
- janvier 2025 (2)
- décembre 2024 (1)
- novembre 2024 (1)
- octobre 2024 (1)
- juillet 2024 (1)
- juin 2024 (3)
- mai 2024 (1)
- avril 2024 (1)
- février 2024 (1)
- janvier 2024 (2)
- décembre 2023 (3)
- novembre 2023 (2)
- octobre 2023 (1)
- août 2023 (1)
- juin 2023 (2)
- mai 2023 (1)
- mars 2023 (1)
- février 2023 (1)
- janvier 2023 (2)
- décembre 2022 (2)
- novembre 2022 (2)
- octobre 2022 (1)
- septembre 2022 (1)
- juillet 2022 (1)
- juin 2022 (1)
- avril 2022 (1)
- mars 2022 (1)
- février 2022 (1)
- janvier 2022 (2)
- décembre 2021 (1)
- novembre 2021 (1)
- octobre 2021 (1)
- septembre 2021 (1)
- juillet 2021 (1)
- juin 2021 (2)
- mai 2021 (1)
- avril 2021 (1)
- mars 2021 (2)
- février 2021 (2)
- janvier 2021 (3)
- décembre 2020 (3)
- novembre 2020 (2)
- octobre 2020 (3)
- septembre 2020 (3)
- août 2020 (1)
- juillet 2020 (2)
- juin 2020 (2)
- mai 2020 (6)
- avril 2020 (4)
- mars 2020 (4)
- février 2020 (1)
- janvier 2020 (2)
- décembre 2019 (4)
- novembre 2019 (3)
- octobre 2019 (4)
- septembre 2019 (2)
- août 2019 (3)
- juillet 2019 (2)
- juin 2019 (1)
- mai 2019 (3)
- avril 2019 (2)
- mars 2019 (6)
- février 2019 (3)
- janvier 2019 (4)
- décembre 2018 (5)
- novembre 2018 (4)
- octobre 2018 (4)
- septembre 2018 (4)
- août 2018 (1)
- juillet 2018 (1)
- juin 2018 (3)
- mai 2018 (3)
- avril 2018 (6)
- mars 2018 (2)
- février 2018 (2)
- janvier 2018 (3)
- décembre 2017 (5)
- novembre 2017 (2)
- octobre 2017 (4)
- septembre 2017 (2)
- juillet 2017 (2)
- juin 2017 (3)
- mai 2017 (2)
- avril 2017 (4)
- mars 2017 (4)
- février 2017 (3)
- janvier 2017 (4)
- décembre 2016 (3)
- novembre 2016 (4)
- octobre 2016 (4)
- septembre 2016 (4)
- août 2016 (2)
- juillet 2016 (4)
- juin 2016 (3)
- mai 2016 (3)
- avril 2016 (4)
- mars 2016 (4)
- février 2016 (4)
- janvier 2016 (5)
- décembre 2015 (5)
- novembre 2015 (4)
- octobre 2015 (5)
- septembre 2015 (5)
- août 2015 (2)
- juillet 2015 (5)
- juin 2015 (3)
- mai 2015 (4)
- avril 2015 (4)
- mars 2015 (5)
- février 2015 (5)
- janvier 2015 (7)
- décembre 2014 (5)
- novembre 2014 (4)
- octobre 2014 (4)
- septembre 2014 (3)
- juillet 2014 (3)
- juin 2014 (4)
- mai 2014 (16)
- avril 2014 (3)
- mars 2014 (3)
- février 2014 (4)
- janvier 2014 (6)
- décembre 2013 (3)
- novembre 2013 (4)
- octobre 2013 (6)
- septembre 2013 (10)
- août 2013 (2)
- juillet 2013 (5)
- juin 2013 (3)
- mai 2013 (10)
- avril 2013 (6)
- mars 2013 (7)
- février 2013 (4)
- janvier 2013 (12)
- décembre 2012 (3)
- novembre 2012 (1)
- octobre 2012 (4)
- septembre 2012 (7)
- août 2012 (4)
- juillet 2012 (5)
- juin 2012 (2)
- mai 2012 (6)
- avril 2012 (4)
- mars 2012 (3)
- février 2012 (9)
- janvier 2012 (7)
- décembre 2011 (8)
- novembre 2011 (4)
- octobre 2011 (6)
- septembre 2011 (6)
- août 2011 (5)
- juillet 2011 (3)
- juin 2011 (2)
- mai 2011 (5)
- avril 2011 (3)
- mars 2011 (2)
Petite leçon d’histoire de l’Alsace
Mànkmol wenn de z’nacht dusse tüesch geh,
Parfois quand tu sors, la nuit,
Nathan Katz : Inquiétude dans la nuit
J’en profite pour faire de même à l’attention
Jean -Noël et Francis Grandhomme : Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande guerre Editions La Nuée bleue
Ernst Friedrich : Guerre à la guerre !
Ce contenu a été publié dans Commentaire d'actualité, Histoire, avec comme mot(s)-clé(s) 1918-2018, Alsace 14-18, Alsace annexée, Archevêque de Strasbourg, Commémoration, Maire de Mulhouse, Michèle Lutz, Nathan Katz, Première guerre mondiale. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
bien dit !
tu devrais tout de même envoyer une lettre à Mme le Maire, çà ne leur fait pas de mal qu’on sonne les cloches …. même si , de nos jours, les courriers restent sans réponse ….
en effet, il faut envoyer ce courrier !
2018 devra rimer avec « droit d’inventaire » sur un siècle de retour de la France en Alsace, …et son bilan ultra-catastrophique !
Les Alsaciennes furent les toutes premières victimes de ce retour armé de la France en Alsace qui les priva du droit de vote et d’éligibilité, dont bénéficièrent les Allemandes dès 1918. On comprend mieux pourquoi le pouvoir recruta tant de femmes de petite vertu pour les habiller d’un costume alsacien, affublé d’une énorme cocarde tricolore sur la coiffe, afin de s’encanailler en compagnie des ‘poilus’… Mais ce que l’Histoire retiendra surtout, c’est la destruction systématique de notre langue et de notre culture millénaire par le fanatisme panfrancophone français, la suppression arbitraire de notre parlement régional (Landtag) et de notre statut d’autonomie, le morcellement forcé du Reichsland (départementalisation), la tutelle préfectorale, les nettoyages ethniques (cartes d’identité A,B,C,D ; commissions de triage), le bourrage de crane hyper-chauvin, la spoliation et l’accaparement des entreprises régionales par les milieux d’affaire d’Outre-Vosges (règne des copains et des coquins), le musèlement de la presse régionale (corruption par les fonds secrets du gouvernement, loi scélérate de censure contre la presse en ‘langue étrangère’, ordonnance scélérate et discriminatoire du 13.9.45 spécifique à l’Alsace), les incessantes atteintes contre notre Droit Local confisqué par l’Assemblée nationale et chloroformé, la noyade forcé de l’Alsace dans le Grand-Est, un niveau de vie, de démocratie et de liberté très inférieur à celui de nos voisins Suisses, Allemands, Luxembourgeois etc …
Qu’avons-nous de plus en étant Français, que nous n’aurions pas si nous étions Suisses, Allemands, Luxembourgeois, Autrichiens, ou même Italiens (Südtirol), à part les emmerdes, la soumission et la mise sous tutelle préfectorale…
Tout cela doit enfin être dit haut et fort !
Je publie votre commentaire mais je n’en approuve ni le ton, ni le manichéisme, ni la logique séparatiste. Sans entrer dans les détails je me contenterai de souligner deux points.
1) Je ne partage pas la vision idyllique d’une Alsace bienheureuse sous le règne militariste de Guillaume II. A cette époque les démocrates allemands luttaient pour une démocratie bien plus réelle.
2) Je tiens absolument pour ce qui me concerne à cultiver la part française et latine qui est la mienne.
Le mieux serait, à mon avis de garder l’esprit critique des deux côtés. Nous avons en Alsace la chance de bénéficier de potentialités bilingues et biculturelles.Cultivons-les
Sans oublier Albert Schweitzer,Allemand de nationalité,mais ayant comme Goethe deux âmes en son coeur . Ayant choisi par amour de son âme française d’exercer sa médecine au Gabon,colonie française,il s’est vu,dès la déclaration de guerre,enfermé dans un camp par les Français,en tant que…Boche . Toujours la mansuétude française …..
Je trouve en effet que repenser la « commémoration » (en son sens général) serait un exercice philosophique et politique très stimulant. Qu’il serait bienvenu dans les écoles ! Mais il est moins facile qu’il n’y parait, me semble-t-il. Quelle est la valeur sociale de la commémoration ? Ou tracer la ligne de sorte qu’une commémoration essentiellement alsacienne ne succombe pas au populisme ? Plutôt que de s’opposer à l’existence de certaines commémorations comme celle de l’Armistice de 1918, n’y aurait pas plutôt intérêt à s’efforcer d’en changer le message (entendre, de l’en corriger) ?
C’est une porte ouverte à un intéressant forum. Je ne doute pas qu’il ait déjà eu lieu quelque part et qu’il existe une littérature à ce sujet, mais je m’y engagerais volontiers de frais esprit. C’est une question importante car le corps de l' »almanach national » s’inscrit fondamentalement en nous depuis le plus jeune age, et tend à modeler nos visions politiques : commémorer la Commune de Paris ou les Journées de Juin 1948 plutôt que des victoires du colonialisme ou du capitalisme pourrait insuffler un autre sens de justice parmi nous tous. Mais ce n’est pas suffisant. Lorsque l’on fait l’expérience de Cuba ou de la Chine-deux domaines très différents du « socialisme »-on s’aperçoit que changer l’essence de la commémoration (sur la ligne de l’autonomie des peuples, par exemple) est un effort vain dans le contexte d’un désengagement populaire du point de vue de la « polis ». La Chine est malheureusement un faux exemple d’alternative, mais les faits sont révélateurs : en dépit des grandes parades officielles organisées à Pékin dans le contexte de la « victoire » sur le Japon, à l’artifice nationalisant et n’hésitant pas à « romanticiser » la guerre comme d’ailleurs ce fut massivement le cas en URSS (la « Grande Guerre Patriotique » II en parallèle à la « Grande Guerre » I) ou comme c’est le cas avec la révolution cubaine, l’événement est sensiblement absent dans la vie du Chinois moyen. On pourrait tourner le message commémoratif à la renverse ou encore supprimer la commémoration tout de go, cela n’aurait l’effet que d’un orage d’été – presque rafraichissant.
Cela nous amène me semble-t-il à une question plus primordiale encore – pourquoi célébrer quand d’un peuple il ne reste que le nom, et des individualités rampantes ?
Cedric