Jetz fangt das scheene Friehjohr a
Jetz fangt das scheene Friehjohr a,
un alles fangt jetz z’bliehje a,
Es bliehjt e Maiele üf em Fald
un d’Chranket isch scho in dr Walt
Un d’Chranket isch e härti Büess,
un i weiss scho ass i starbe müess,
Stirb i hit, so bin i morn scho tot,
Derno läge si mi üf Resla rot.
Üf Resle rot im griene Chlee,
jetz sehn i mi liebe Schatz nimmi meh
Es chämme vier Männer un trage mi üsse;
Se trage mi üf dr Chilchhof üsse.
Es bliehje dräi Resla üf mim Grab,
Schatz, o Schatz, chumm brich dr si ab.
‘s erschte isch wiss, ’s zweite isch rot,
’s dritte bedittet dr bitter tod.
(Nathan Katz)
C’est le texte d’une chanson. Je vous invite à l’écouter. Elle est interprétée par Daniel Muringer au cours d’une conférence que nous avions faite ensemble sur Nathan Katz
Voici que commence le beau printemps
Voici que commence le beau printemps
Et tout se remet à fleurir,
Une fleur s’ouvre dans le champ
Et la maladie va déjà par le monde.
Et la maladie est une lourde pénitence,
Et je sais déjà que je dois mourir.
Si je meurs aujourd’hui, demain je ne serai plus là,
Alors on me couchera sur la rose rouge.
Sur la rose rouge dans le trèfle vert,
Je ne reverrai plus mon cher amour.
Arrivent quatre hommes qui me portent au-dehors,
Ils me portent au cimetière.
Trois roses poussent sur ma tombe,
O, ma bien-aimée, viens les cueillir.
La première est blanche, la deuxième est rouge,
La troisième représente la mort amère.
(Traduction Daniel Muringer)
Chanson de la peste
Merci pour ce moment d’émotion déchirante.
J’ai planté un énorme panneau indicateur sur mon blog pour conduire mes lecteurs et mes abonnés jusqu’à vous
D. Furtif